Cette oeuvre s’inspire d’une expérience d’enseignement dans une classe de jeunes enfants autistes. Lors de crises, nous utilisions des couvertures lourdes pour rassurer l’enfant, créant un délicat contact physique avec le monde extérieur.
Je m’intéresse aux couvertures et aux éléments textiles en contact avec le corps (oreillers, draps, vêtements) comme des manifestations visuelles de l’espace limithrophe entre le monde intérieur et extérieur.
Cette couverture est créée à partir de lithographies imprimées sur papier vélin huilé, cousues en courte-pointe, doublées de cotton et bordée de satin.